Chroniques d'Artémys

Tout commença il y a de cela 200 ans.


Les guerriers Daïkiness s'apprêtaient à défendre la terre de leurs ancêtres sur les collines de la comptée.
Face à eux d'innombrables barbares brandissant la bannière de l'antéchrist avançaient toujours sans que rien ne fasse obstacle à leur progression.
Matt Scheck fils du roi Gorgin maître des Daïkiness attendait le signal de son père pour lancer les troupes.
La main crispée sur son épée de givre le jeune guerrier les yeux fermés implorait le christ de lui apporter la victoire.

Au loin, le son du cor Daïkiness retentit .
Matt Scheck : le signal !
Guerriers Daïkiness suivez moi et vous vaincrez . Vous voulez vivre? ALORS BATTEZ VOUS! ! ! ! ! !

Les troupes fondirent sur l'ennemi telle une tornade. Les Daïkiness prirent rapidement le dessus.
Matt Scheck en plein coeur de la bataille repoussait un a un les ennemis se présentant devant lui.
Alors que l'issue du combat semblait jouée le cor du roi Gorgin se fit de nouveau entendre et ordonnait la retraite.
Nul ne comprenait la décision du roi mais les Daïkiness obéirent sans hésitation à leur roi.

Matt Scheck : pourquoi ? pourquoi si près du but ?

La réponse ne se fit pas attendre. En fuyant dans les bois les guerriers furent un a un abattus par des hérétiques embusqués.
Non loin d'une source d'eau Matt Scheck gisait au sol une flèche plantée dans l'épaule .
Trois hommes ne tardèrent pas à s'approcher de lui.
L'un d'eux rejeta sa capuche en arrière pour dévoiler son identité.
Le prince Daykiness écarquilla les yeux en voyant devant lui se déssiner la silhouette de son père.

Matt Scheck : Père!comment avez vous pu ?

Gorgin : Tu es donc encore plus crédule que je ne l'espérais mon fils. Cela fait des mois que les généraux antéchrists et moi-même mettons ce plan au point. Dans le but de mettre fin à vos croyances pathétiques. Votre dieu n'existe pas et n'a jamais existé !

Dans un ultime effort le guerrier se releva et se jetta sur son père avant de recevoir un coup de machette sur la nuque qui lui fit instentanément perdre connaissance.
Quelques heures plus tard il ouvrit les yeux mais aucune image ne lui parvint. Ses genoux avaient été brisés et il avait été abandonné dans le désert aride à plusieurs lieues du domaine Daikiness.
Sous la chaleur accablante qui s'abattait sur lui il tenta de trouver de l'aide en progressant du mieux qu'il le put.
Quand son corps ne répondit plus le jeune Daïkiness s'écroula dans le sable. Le dernier de sa lignée venait de tomber.




Un éclair se fit entendre et une pluie torrentielle s'abattit sur le désert. Une profonde lumière déchira le ciel et une voix se fit entendre.

Voix mystique : Réveille toi Guerrier Daïkiness, ton heure n'est pas encore venue. Tu es mort en martyr et notre seigneur à décidé de faire de te faire don de la vie éternelle. Maintenant lèves toi. Lèves toi et marche droit devant toi jusqu'à l'abbaye de Thélème où tu pourras commencer ton entraînement.
Va et accompli ta destinée.

Le Daïkiness prit une profonde inspiration et se releva. Sa respiration était saccadée mais ses plaies étaient refermées. Il n'avait pas retrouvé la vue mais ressentait l'énergie des éléments environnants.
Après deux jours de marche pénible il arriva enfin à l'abbaye où il fut conduit dans la salle d'un colosse qui semblait être le maître des lieux.

Colosse : soyez le bienvenu seigneur ange.

Devant l'air étonné de son interlocuteur le géant compris que son interlocuteur ignorait tout de son statut.

Colosse : vous avez l'air embarrassé seigneur racontez moi votre histoire mais avant faisons les présentations mon nom est Gargantua seigneur de cette Abbaye.

Matt scheck prit une profonde inspiration réalisant qu'il venait de perdre son humanité.

Matt Scheck : je suis le dernier guerrier d’un peuple qui c'est battu à la gloire de dieu. Fils trahit par son père. Elu ressuscité d’entre les mort pour assouvir ma vengeance .
Mon nom est ARTEMYS.

La fin d'Utopia


Les jours dans l'abbaye de Thélème s'écoulaient paisiblement.
Artémys s'entrainait chaque jour avec les utopiens qui lui confiaient inlassablement un peu plus de leur savoir légendaire.
Le prince de la tribue Daikiness jadis glorieuse venait de se trouver un nouveau foyer. Tous l'avaient accepté et le considérait comme l'un des leurs.

Au sein de cette communauté sans dirigeant il s'était lié d'amitié intense avec une jeune fille du nom de Rinsley.
Il venait d'obtenir tout ce qu'un ange pouvait réver. La force , la compassion et l'amitié...
Ce mode de vie dura pendant sept ans ... sept années de paix et d'épanouissement physique et intellectuel... Jusqu'à ce jour... Ce jour sombre qui restera à jamais gravé dans la mémoire d'Artémys.
Le jour où son âme s'enfonça dans les méandres assimilables à celle du chaos.


L'être de lumière s'entrainait avec Gargantua au sommet de la montagne blanche à six lieues de l'abbaye.
Les deux compagnons échangeaient leur savoir s'adonnant aux art martiaux et à l'étude de la magie foudroyante.
Leur constitution supérieure leur permettait d'endurer des entrainements de plusieurs jours sans ressentir la moindre fatigue.
Soudain le géant bloqua le pied d'Artémys d'un mouvement rapide et ferme et s'arrêta pour humer l'air...
Son attitude cheangea brusquement et son visage devint blème.

Artémys : que vous arrive t il maitre?

Gargantua : je sens ... l'odeur du feu... De la mort... L'abbaye est attaqué.

Sans attendre il bondit et dévala la falaise.
Tant bien que mal l'ange le suivait mais fut rapidement distancé par le géant qui bondissait de rocher en rocher.
Quand il arriva enfin aux portes de Thélène ses yeux s'écarquillèrent devant le spectacle chaotique qui s'offrait à lui.
Les batiments prenaient feu , des cris émanaient de chaque chaumière , Le chaos s'installait progressivement éteignant les vies utopiennes une à une.
L'invincible Thélème venait de tomber.
Sans attendre Artémys se fraya un passage aux travers des lignes d'une alliance humano démoniaque jusqu'à la salle de réunion au centre de l'abbaye.
Et c'est là que sa vie bascula ... A ses pieds, ruisselant de sang gisait l'invincible Gargantua. Son entrainement et sa course frénétique l'avaient empêchés de se battre comme il l'aurait du...

Artémys : C'est ...c'est ma faute. Maitre pardonnez moi.

Gargantua : Art...mys... Rynsley... Sauv...
Ses yeux s'ouvrirent subitement et un nuage de sang sorti de sa bouche.Cette dernière convultion signa la fin de la légende du colosse.

Artémys : Rinsley...

Il entra précipitement dans la demeure de son amie à présent totalement dévastée et se laissa guider par des cris étouffés .
Ce qu'il ressenti a ce moment changea le coeur d'Artémys à jamais...
Il les sentaient ...il savait exactement ce que les humains faisaient à l'Utopienne...Il ressentait chacun de leurs mouvements, chacun de leurs coups.

Artémys : je... vous allez tous...mourir ...

Il poussa un cri et guidé par une haine incontrolable élimina chacuns de ses adversaires prenant un malin plaisir à éviter leurs points vitaux pour les laisser se vider de leur sang.

Quand le silence revint il se aissa tomber sur le sol posant la tête de Rinsley sur ses genoux.

Pour la première fois une larme souilla son visage avant de mourir sur le sol. Un long hurlement se fit entendre jusque dans les coins les plus éloignés de la ville.

Artémys sortit quelques temps après et contempla le paysage chaotique qui l'entourait.
Quelque chose de nouveau naquit en lui.Des sentiment traduisant une immense volonté de destruction émanèrent de son âme.
Son aura vira au rouge et prit une forme de croix.
Il tourna son visage vers la lune.

Artémys : GARGANTUA....UTOPIENS....RINSLEY. Vous serez vengez cent fois. Je n'orais pas de repos avant d'avoir acquis suffisement de puissance pour banir l'hérésie de cette terre à jamais.
Je n'éprouverai plus les plaisir de la vie avant que justice ne soit faite. Je vous le promet.
Sur mon honneur...

Artémys se dirigea dans la plaine adjacente, siffla par trois fois avant de voir accourir une Licorne noire.
Il la chevaucha se retourna une dernière fois vers l'abbaye en feu et partis au galop suivant son instinct.

La main de Justice


La 1ère pierre fut lançée...

Sous le regard impassible de quatre Mexicains arborant fièrement leurs couleurs anti immortels, une jeune fille brune recroquevillée sur elle même tentait désespérément de protéger son torce et son visage.
Dans ces pays qualifiable de barbare, le rythe de la lapidation était toujours de mise...
Une mort lente précédée d'atroces soufrances...Tel était le moyen de dissuasion utilisé par l'humanité pour maintenir un semblant d'ordre.

La punition se déroulait sur la place centrale à la deuxième heure du jour .Les passant et commerçants alentour observaient la scène du coin de l’œil gardant pour eux leurs opinions .

Une seconde pierre heurta le flanc de la pitoyable silhouette qui laissa échapper un cri sec entraînant le rejet d’un filet de sang . Les lancés se multiplièrent consumant progressivement la vitalité de la jeune femme.
Lorsque cette dernière s’arrêta de crier les hommes lâchèrent leurs pierres et l’un d’eux s’avança pour contempler leur œuvre.
Il donna un léger coup de pierre dans la carcasse recouverte d’ématums, obtenant pour seule réponse un battement de paupière suivie d’une inspiration difficile.
L’homme sourie légèrement et ramassa une pierre au sol .

Par ta mort, les petites salopes de ton espèce réfléchirons avant de tromper leurs maris.Meurts charogne...

Soudain avant que l'homme n'eut le temps d'armer son bras, une ombre jaillie et dans un craquement sourd brisa la nuque du Mexicain qui s'effondra lourdement au sol.
Un inquisiteur entièrement de noir vêtue et aux yeux recouverts d’un bandeau de soie se tourna lentement vers les hommes et parla d’une voie grave et résonante.

Humains...Vous qui punissez par la mort le 7ème commandement acceptez la rédemption que je vous offre .Vos âme sont bien plus noires que celles que vous punissez.
AGENOUILLEZ VOUS ET ACCEPTEZ VOTRE SORT.

Des éclats de rire suivirent les paroles de l'ange.
Forts Forts de leur supériorité numérique les 3 hommes sortirent leurs épées du fourreau .
L'ange soupira et concentra son chakra pour amplifier son aura.

Je suis immortel, la fin de mon passage sur terre n'est pas de votre ressort.

Sans difficulté Artémys mettait à profit les heures d'entrainements passés à l'abbaye de thélème avec son ancien maitre Gargantua.
Les armes semblaient glisser sur sa peau fendant ainsi l'air environnant.Après quelques mouvement défencif L'inquisiteur s'arrêta frotant 2 gemmes de mane dans sa main gauche avant d'envoyer au tapis deux de ses opposant par une attaque foudroyante.
Le dernier Mexicain qui venait d'échapper à la foudre de justesse lacha son épée et tomba à genoux.

Mon seigneur pardonnez moi...
Je ... je vous promet de vous servir vous et Dieu pour le reste de mes jours.
Pardonnez moi je...

Artémys s'approcha de l'humain et posa la main sur le sommet de sa tête.

Je te pardonne...
Puisse t'il en faire autant.

L'énergie libéré par Artémys stoppa l'activité cardiaque de l'homme qui s'effondra sans avoir recentie la moindre soufrance (Car tel est la bonté d'Artémys).

Les villagois armés de fourches, pioches et autres outils agricoles commençait à affluer autour de la place.Artémys sentait leur présence et l'energie que dégageait leur nombre croissant.De la main droite il posa la jeune fille toujours au sol sur son dos et se fraya rapidement un passage jusqu'a la sortie de la ville bondissant d'ombres en ombres.

Je reviendrais...
Soyez sans crainte vous recevrez aussi la rédemption.

La jeune fille se tenanit à présent debout vassillant légèrement.
Je...Je ne sais comment vous remerciez.Vous m'avez sauver...Je...

L'inquisiteur sourit à la jeune fille.

Je suis le seul à pouvoir juger si vous méritez la vie...Ces hommes n'étaient pas en tord mais le mal ne peut parler en utilisant la parole de Dieu.

Pardonnez moi j'ai peur de ne pas vous suivre.

L'inquisiteur invita l'humaine d'un geste de la tête à regarder derrière elle.
Cette dernière s'excécuta et découvrit à quelque mètre d'elle un bucher déjà recouvert de combustible et enduit d'huile.

Je vous pardonne...
Puisse t'il en faire autant.

e chapitre Occulte


-ALICEEE fermes ces volets…. Tout de suite
-Mais…Mais ces êtres tombés du ciel, ils sont si beau, si pur laissez moi les contempler père, juste un instant.

L’homme bien portant se jeta sur la fenêtre et s’empressa de clore les rideaux.

-Alice, écoutes moi bien.
Ces créatures là ne sont pas comme les anges que tu as pu voir dans tes bouquins…
Ils scruteront ton esprit à la recherche de la moindre te faille et n’hésiteront pas à te tuer au moindre écart ce sont ces chiens de l’Inquisition Céleste.
Prends tes affaires nous partons sur le champs.

La gamine s’exécuta en silence.
Sans témoigner de la moindre inquiétude elle remplissait un sac à dos de quelques vêtements tout en jetant un coup d’œil sur son père qui tentait d’observer furtivement les mouvements que lui offrait la vue de l’œillet de sa porte.
-Je suis prête père. Ou allons nous
-Nous quittons la ville, nous trouverons refuge dans un village au Nord.
-Mais père vous avez vous même dit qu’ils savent différencier les hommes pieux des mauvais, nous n’avons qu’à leur expliquer que nous sommes des serviteurs de Dieu et…

La porte vola en morceau pour découvrir la silhouette d’un ange de forte Taille dont seul les bras n’étaient pas masqués.

-Hé bien M.Klim vous partiez en voyage ?
J’ai ici un dossier plutôt corsé portant votre nom. Je suppose que vous voyez de quoi je veux parler ?
-Mon…Monseigneur j’ai une fille à charge, j’ai stoppé toute relation avec l’organisation pardonnez moi je vous en pris.
***Ricanement***
-Je vous pardonnes M.Klim… Puisse t’il en faire autant.

L’Evêque de l’inquisition rejeta l’excès de mane dans la paume de ses mains qui luisait à présent de nombreux éclairs rougeâtres.
Recroquevillé au fond du corridor l’homme suppliait l’ange de lui accorder le pardon.
Au moment de porté le coup de grâce Artémys fut interpellé.

-Monseigneur… Puis je ?

Un humain à la musculature plutôt développer pénétra dans la pièce arme au point.

-hummm pourquoi pas ! Il faut bien commencer un jour.
Il est à vous Météorin.

Bonjour…
Je m’appelle Artémys, ton nom est Alice c’est bien çà ?
Regardes avec attention ce qui vas suivre, car ce n’est pas un mal mais un bienfait qui est accordé à ton père.
Tous ses péchés et le mal qui le rongent vont être anéantis en un instant.
Vois tu… Cet homme a décidé de son plein gré de rejoindre les combattants du Seigneur. Le Très Haut sera reconnaître les siens lors de l’ultime jugement.
Tu es encore pure, il ne tiens qu’a toi de le rester.
Regardes cet homme mourir et prends la décision de le rejoindre dans sa lutte contre l’hérésie ou de poursuivre une vie anonyme. Si tu ressens un sentiment d’injustice voir de haine à mon égard nos routes se croiseront de nouveaux, alors peut être choisirez vous de défier les messagers du Créateur.


Artémys tourna le dos à la scène pour se rendre sur la grand place. La petite fille était resté sans voix serrant ses poings de toutes ces forces. Quelques secondes après son départ des cris de douleurs mêlés à un Ave Pater retentirent dans le village.

La place faisant face à la Mairie était déserte, seul le Cardinal trônait au centre récitant diverses prières.
A l’approche du première évêque, Talion ferma son livre pour prendre la parole.

-Tout ce passe t’il comme nous l’avions convenu.
-… La ville est sous contrôle, les infidèles que nous recherchons ne pourront se cacher bien longtemps.
-Et qu’en ai t’il des effectifs ?
-La quasi totalité de nos fidèles Inquisiteurs sont présent.
-Et… Les humains ?
-Météorin et Tarl d'Exerion combattent déjà à nos côtés. Quand aux familles de Lerric et Ramstein elles ne sauraient se faire attendre.
D’autres fidèles se joindront bientôt à nous. Il semblerait que l’humanité est pris un nouveau tournant.
Le chapitre Occulte peut enfin voir le jour.
-Très bien. Prévenez les hommes, nous partons demain à l’aube pour notre prochaine étape.

Une amulette?


L’épais manteau couvrant les épaules du cardinal tomba en arrière dévoilant le Saint Brassard qui luisait à présent de tout son éclat. Aucun doute possible, il était là…
Une aura aussi malsaine ne saurait être masquée par quelconque artifices.

La pression de l’air augmentait signant le mélange d’excitation et d’appréhension de l’inquisiteur.

Artica : Tout est prêt votre éminence… L’Evêque d’Exerion vous propose son soutien pour…

Artémys : Remerciez le de ma part mon fils, mais l’ordre à besoin d’un leader pendant mon absence et peu sont en mesure de pouvoir l’égaler.

Artica : Dieu vous garde.

D’un revers de main il redressa son masque et s’enfonça à grand pas dans la brume.



Les lieues défilaient devant lui sur un plan marécageux où seul filtrait la froide lumière du
Brassard du Juste. La course s’accélérait, il était temps…
Du bout des lèvres l’Inquisiteur Invoquait son Archange le suppliant de veuillez sur lui pour l’appuyer dans son œuvre.

Rubraek city enfin…
La ville fantôme d’où provenait l’appel de détresse d’Unclams.
Aucun doute il était là, tapis dans l’obscurité à guetter sa proie progresser.

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Voilà deux jours que l’inquisiteur Carrote ce dirigeait vers la ville fantôme. Il avait ressenti l’appel de son Cardinal, comme toujours. Ce lien le guiderait.

Rubraek city, enfin. Des immeubles en ruines, des voitures en feu et nulle âme à l’horizon ; pourtant carrote sentait peser sur lui des milliers de regards malveillants. L’atmosphère était épaisse, presque oppressante ; un brouillard malsain envahissait tout. Cette ville était abandonnée de la lumière et les êtres qui y demeuraient, étaient irrémédiablement corrompus par l’Ombre. A cette pensé l’Inquisiteur accéléra le pas ; il fallait faire vite. Suivre le lien, s’enfoncer dans les profondeurs de la ville.

Le brouillard s’épaississait, il ne fallait pas devenir la proie. Le sommet de cette tour ferait l’affaire. D’un geste souple l’inquisiteur bondit sur le balcon non détruit du quatrième étage de l’immeuble et commença son ascension.

Du coin de l’œil, Carrote aperçut une silhouette au sommet d’un immeuble à quelques centaines de mètres de sa position. Il n’avait pas de doute quand à l’identité de cette vigie. Ce n'était plus qu'une question de temps.

Les heures passaient sans entamer la vigilance de l’inquisiteur… La pensée de son Cardinal lui parvint clairement, tranchante comme la lame de son épée : « Il est temps !». La silhouette s’éleva à une dizaine de mètres au dessus du sommet de l’immeuble et laissa tomber dans un tourbillon d’éclairs.
Carrote bondissait d’immeuble en immeuble, enfin il apparue... Le démon était là, devant ces yeux. De lui emmenait une terrifiante puissance maléfique. Il aurait pu couper en deux un ange aussi jeune que Carrote d’un seul coup de griffe. Qu'importe la détermination de l'Inquisiteur était sans faille et l'assault fut donné. Le démon ne semblait pas lui porter attention, il regardait en l’air, contractant ses muscles en regardant l’éclair bleu fondre sur lui. La course de Carrote cessa, inutile.
En un instant, tout fut terminé, le Cardinal, avait transperçait l’immonde créature, qui s’effondrait sur le sol dans une marre de sang noirâtre. Artémys massait son point endolori le dos tourné à la dépouille.

Carrote se détendit… Le lien … un danger ! Avant de s’en rendre compte il avait plongée sa lame à travers le corps du démon qui dans un dernier effort s’apprêtait à empaler le cardinal de ces griffes.
Le Cardinal se retourna, observant la dépouille, cette fois inanimé du démon

Artémys: «Continuez ainsi frère Inquisiteur ». Il tourna la tête vers un coin sombre de la rue, « Il y a quelque chose d’important là bas. Je compte sur vous. »

Carrote s’approcha du lieu indiqué par son supérieur. Le malaise l’envahit. Il y avait une amulette posée sur le sol, peut être la pire chose qu’il n’est jamais vu. Il la prit dans ses mains. Souffrances ! Douleurs ! Hurlements ! L’amulette tomba sur le sol alors que l’ange trébuchait. Ceci devait être détruit. Peut être qu’un Archange saurait quoi en faire. Il se redressa et prit des vieux chiffons qui traînaient dans une poubelle. Il les entoura autour de l’amulette. C’était mieux … mais il fallait faire vite encore une fois.

e bapteme d'un démon



Xiaethris regardait nerveusement sa montre. A quelques lieues les uns des autres les adversaires se jaugeaient à l’affût du moindre mouvement.
Son regard se posa sur son Cardinal agenouillé devant un crucifix improvisé priant à voix basse entouré de quelques Inquisiteurs.

« BIP-BIP … BIP-BIP »

Une goutte de sueur perla sur le front du Notaire, un regard rapide à sa montre confirma la véracité du signal sonore. D’un pas rapide Xiaethris s’approcha de l’assemblée en recueillement et fit signe à Artémys qui se signa avant de le rejoindre.

Aucune parole ne fut échangée.
D’un revers de main Artémys arracha la manche gauche de sa bure Calvin Klein pour la substituée par le Saint Brassard du juste. Un souffle glacial se dégagea sur une dizaine de mètre s’insinuant sous les armures des guerriers Hunters présents.

Xiaethris : « Dieu vous garde Cardinal. »

Artémys : « Zabkiel veillera sur moi à sa place. »

La course vers la porte commença.


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Le portail infernal s’entrouvrit pour laisser s’envoler l’ombre rouge qui s’échappait à une vitesse vertigineuse. L’imposant fusil à pompe semblait imposer à ses poursuivants une distance de sécurité conséquente. De nouveau le portail frémi pour annoncer une sortie imminente.

Héroes4 : « Et le vent devient mortel… »

Deux salves furent projetés du canon et vinrent se figer sur le pilier Nord de la porte dissuadant toute nouvelle tentative de sortie.

Héroes4 se faufilait de ruelle en ruelle en prenant soin de masquer sa présence du mieux qu’il le put. Quelques heures de marche lui suffirent pour arriver en vue de son objectif. Les catacombes, dernier vestige du culte catholique aux environs de la porte Infernal.
Le démon s’avança vers un tunnel qui devait faire office d’entrée. A peine eut il fait quelques pas que des éclairs bleutés déchirèrent l’obscurité durant un instant.
Une dizaines de mètres plus loin gisaientles corps des démons Thanhatos, Doubleiu et Mystik encore frétillant de charges négatives.
Les mains crispées sur son arme Héroes4 fit quelques pas en direction des cadavres.

Héroes4 : Qui est là ?

Artémys : Vous êtes en retard mon fils.

Le démon rengaina aussitôt son arme avant de se diriger vers le Cardinal

Héroes4 : Pardonnez moi de vous avoir fait attendre votre éminence.

Artémys : Le temps presse, ils sont sur vos traces. Mettez genoux à terre nous allons faire au plus vite.

Prions Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui a dit à ses disciples :
Tout ce que vous lierez sur la terre sera lié dans le ciel, et
tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel ;
malgré notre indignité, au nom de l’ordre Inquisitorial
représenté par ma personne je vous absolve,
de tous les péchés que vous avez commis par pensée,
par parole, par action et par omission ; et qu'après vous avoir absout
de toutes vos fautes, il daigne vous introduire au royaume des cieux, lui
qui, étant Dieu, vit et règne dans tous les siècles des siècles.
Ainsi soit-il.




Artémys marque une pause pour s’assurer du sourire ravie qu’arborait le démon qui lui faisait face les yeux fermés.




Artémys :Bien à présent nous pouvons en venir au fait.
Priez pour recevoir le sacrement du baptême : dans son amour, Dieu vous donnera une vie nouvelle. Ils vous fera renaître de l'eau et de l'Esprit Saint.
Ayez le souci d’évoluer dans la foi pour que cette vie divine ne soit pas affaiblie par l'indifférence et le péché, mais se développe en eux de jour en jour.
Et donc, si vous êtes disposés à prendre cette responsabilité, et si vous êtes conduits par la foi, rejetez tout attachement au péché et proclamez la foi en Jésus Christ, proclamez la foi de l'Église.

Artémys :Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejetez-vous le péché?
H4 :Oui, je le rejette.

Artémys :Pour échapper au pouvoir du péché, rejetez-vous ce qui conduit au mal?

H4 :Oui, je le rejette.

Artémys :Pour suivre Jésus Christ, rejetez-vous Satan qui est l'auteur du péché?

H4 :Oui, je le rejette.

Artémys :Croyez-vous en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre?
H4 :Je crois.

Artémys : Croyez-vous en Jésus Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui est né de la Vierge Marie, a souffert la passion, a été enseveli, est ressuscité d'entre les morts, et qui est assis à la droite du Père?

H4 :Je crois.

Artémys : Croyez-vous en l'Esprit Saint, à la Sainte Église catholique, à la communion des saints, au pardon des péchés, à la résurrection de la chair, et à la Vie éternelle?

H4 :Je crois.

Artémys : Telle est notre foi. Telle est la foi de l'Église que nous sommes fiers de proclamer dans le Christ Jésus notre Seigneur.
Amen.


L’Inquisiteur sorti alors un orbe d’eau bénite qu’il brisa sans ménagement sur la tête du démon.


Artémys : Serrez les dents à présent ça ne sera pas long…

Après lui avoir imposé les mains pour clore le baptême L’inquisiteur saisit les cornes d’Héroes4 et dans d’un geste sec les sectionnas lui arrachant un cri de douleur inqualifiable.


Artémys : C’est fait, le reste ne dépend que de vous…

Le Seigneur soit avec vous.

Héroes4 s’effondra dans une marre de sang avant de perdre connaissance et d’être la cible de charognard ameutés par les cris. Ils affirment avoir vu le démon mourir le sourire au lèvre en récitant la salve régina dans son délire.

« Le Cardinal Artemys, qui le suivait, remarqua plus rapidement le médaillon au sol, et se pencha vers lui, pour le saisir. Alors que Xiaethris levait un bras, implorant, Tarl pris cela pour un simple besoin d’aide, et se précipita pour tenter de relever son ami, avant de s’apercevoir que la main tendue pointait en fait quelque chose.

Le cri que poussa Artemys à ce moment là glaça le sang de tous les présent. Tarl se retourna et vit son Cardinal s’effondrer, serrant quelque chose dans sa main, qui se mit rapidement à luire. »




L’Inquisiteur repris ses esprits. Autour de lui s’étendait un vide absolu à perte de vue. Tout était d’un blanc immaculé sans pour autant qu’une source d’énergie perceptible ne soit à l’origine de cette lumière.

L’ange se trouvait entièrement nu, flottant dans cette structure sans réussir à ce mouvoir. Cela faisait plusieurs années qu’Artémys n’avait pas ressenti cette sensation que les mortels nomment « peur ». Ne pas pouvoir se servir de l’intégralité de ses sens lui était insupportable et son esprit semblait se consumer au fil du temps.


Un léger flash illumina l’horizon et fut suivi d’une voix forte dont il était impossible de déterminer la provenance.

-Vous êtes déjà réveillé Cardinal ?

L’inquisiteur se débâti en vain et articula une phrase sans qu’aucun son ne sorte de sa bouche.

-Ne vous fatiguez pas mon fils, la vie n’a pas encore été établie dans ce secteur et en conséquence l’air manquant ne permet pas l’émission de son.

Les yeux d’Artémys s’écarquillèrent et une nouvelle phrase fut étouffée.

-Calmez vous calmez vous, même pour moi il n’ai pas chose aisée de maintenir votre âme indemne dans un lieu comme celui ci.

Ecoutez moi attentivement je n’en ai pas pour longtemps.
Une vérité absolue est sur le point de vous être dévoilée.

…


La quasi totalité des Ecrits Saint tels que vous les connaissez ont été corrompus par le main de l’homme. Vous vivez dans un mensonge que seuls quelques gardiens se sont jurés de protéger.
Contrairement à ce qui est écrit le diable et ses serviteurs sont ma création… Ils sont le moyen de régulation le plus efficace connu dont je dispose et ne sont là pour assouvir ma volonté au même titre que leurs rivaux Angéliques.


La voix se fit soudain plus lointaine, plus diffuse.


-Inquisiteur Artémys reprenez les armes et brandissez ma croix pour faire appliquer les tables de la lois… Elles sont le miroir de l’humanité qui aurait dû voir le jour.
Les 10 commandements…

L’aura d’Artémys s’amplifia pour dégager un champ magnétique suffisant pour permettre la propagation du son pendant un bref instant. Il transpirait à grosse goutte et ses yeux commençaient à se révulser.

-EttT Qu’EN eST iL duU FiiLLss ?

-Je n’ai pas d’enfant Artémys… Celui qui fut appelé Jésus n’était qu’un ange aux talents de comédiens forts développés.

…

Je sens que mes plus fidèles serviteurs veulent votre perte, vous devez passer outre ce problème.

La puissance de la voix tomba encore pour ne devenir qu’un murmure.

-Libérez votre colère mon fils. Vous en avez le pouvoir désormais.





Artémys ouvrit les yeux.
Xiathris et Tarl d’Exerion gisaient encore au sol à ses côtés.